RondPoint

April 17, 2002
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Les objectifs de la residences
Ce projet de résidences croisées s’inscrit par le choix d’artistes dont les travaux résultent d’expériences partagées ou d’un processus qui engage le spectateur dans une interaction : Otobong Nkanga par le biais de performance ou de film. Que ce soit des personnes vivant ou pas en Rdc, les artistes sont choisis pour leur capacité à analyser leur époque dans la façon dont on peut questionner les formes de sens et d’images au sein de nos vies contemporaines.Je pense tout particulièrement à Seamus Farrell pour la manière dont il avait par exemple mis en valeur la dimension ‘amateurs’ de reproduction d’une action de ‘lancé de pierres’ et à Fabien Verschaere pour sa façon de dépeindre les ‘nœuds’ humains.

On se pose aujourd’hui autant la question de l’ Africanité que celle de l’hybridité de nos cultures. Faute de travailler cet enrichissement, le patrimoine est converti comme le souligne très justement Toma Muteba Luntumbe ;‘en un des instruments majeurs de la société du spectacle. Le danger est grand que les musées ethnographiques ne se convertissent pas en temples du consumérisme culturel, poursuivant un but précis : déculpabiliser la consommation de l’autre, voire banaliser à travers des items, des arte facts présents in vitro’’.

LES OBJECTIFS DE LA RESIDENCE

– Présentation des travaux des 4 artistes réalisés sur place dans les salles de la Halle de la Gombé durant leur mini-résidence de 20 jours. Durant le séjour, il est demandé d’envisager leur travail en venant seulement avec les outils nécessaires à une présentation documentée visuellement de leurs travaux afin de parler chacun de ce qu’ils font aux élèves et professeurs de l’Ecole des Beaux-Arts de Kinshasa.

– Ce même type de présentation se fera à Nantes, dans l’Atelier Le Bras pour les 3 artistes retenus vivant ou étant liés à la RDC.

– La table ronde à Kinshasa comme à Nantes devra envisager de multiplier les points de vue de chacun, de parler de ses propres expériences. Ce n’est pas en termes de comparaison que ces échanges sont souhaités. Il ne s’agit pas de faire une lecture de l’art occidental versus un art africain. L’idée est celle d’amener une prise de conscience des mondialisations. ’Nous faisant prendre conscience d’une possible pluralité de l’expérience du temps et de l’histoire, d’une conception plurielle et non positiviste de l’homme et de la civilisation’,comme le souligne Toma Muteba Luntumbe invite à participer à ce projet.

– L’édition d’une vidéo qui retrace les deux phases du projet a été édité par l’association et peut être sollicité sur demande.

– Offrir les conditions de collaborations et de réciprocités aux candidats: mise en relation avec le réseau artistique et réalisation d’un travail qui pourrait autant prendre la forme d’un petit film, d’une performance. Un siteInternet regroupera astucieusement au fil de la résidence les expériences,i nterrogations qui surgiront de ces rencontres et pourra être un excellent outil de diffusion sur le site de l’association CHOOSEONE.ORG.

Quatre artistes à Kinshasa ont travaillé en collaboration avec des étudiants de l’Ecole des Beaux Arts de Kinshasa et quatre de Kinshasa ouoriginaire de la République du Congo sont venus à Nantes.

Les artistes qui sont venus à Kinshasa :

Otobong-Nkanga (née au Nigéria en 74, travaille actuellement à Paris et à Anvers), Fabien Verschaere (né en France en 75, travaille à Paris), Seamus Farrell (né Angleterre en 65, travaille à Paris) et Shen Yuan (née en 62en Chine, travaille à Paris) qui se rendront à Kinshasa.

& ceux qui se sont rendu à Nantes :

Deux élèves de l’Ecole des Beaux-Arts de Kinshasa, Poupie Onoya (née en1978, à Kinshasa) et Moridja Kitenge (né en 1980, à kinshasa), ainsi que Kakudji (né en 1978, enRépublique Démocratique du Congo, vit à Paris), Toma Muteba Luntumbue (né à Kinshasa en 63, vit à Bruxelles)

Cette proposition a été coordonnée par Cécile Bourne-Farrell, organisatrice d’exposition pour CHOOSEONE, association loi 1901 basée à Paris, porteuse du projet.

Ce projet ne pourrait voir le jour sans le concours actif de leurs participants, de ceux qui ont su les accueillir et diffuser leur travail :

L’Afaa, association française d’action artistique Halle de la Gombé, Kinshasa La Mairie de NantesLes Ecoles des Beaux-Arts de Kinshasa et de Nantes Les Archives Municipales deNantes La Fondation Prince Claus de La Haye pour la culture et le développement & les différentes communautés Kinoises et Nantaises, privées et publiques.

‘La Halle de la Gombé’ est un lieu de rencontre dans les domaines culturels et artistiques les plus divers possible, sachant qu’il s’agit de revivifier unterreau culturel tout à fait passionnant mais dont la situation économique et politique a malheureusement atténué la capacité de confrontation.

Le lieu d’accueil spécialement aménagé pour recevoir des artistes existe à deux pas de la Halle. Il est actuellement en rénovation et devrait êtreopérationnel au printemps 2002.

La Halle de la Gombé ;

Dirigée à l’époque par Jean Michel Champault
Promotion de l’autre face du Congo(travail en relation directe avec les acteurs locaux et congolais vivant à l’étranger)
L’Europe en partage (conforter et développer les liens avec l’Europe, ex.Résidences d’artistes)
Chantiers prioritaires (toutes disciplines culturelles)
La Halle hors les murs (inscription du Centre en contact direct avec Ecoles supérieures, certaines productions appelées à circuler dans la ville)
Pole information/ outil Internet (café Internet géré par les Kinois)
Mise à disposition 2 plateaux théâtre équipés, salles de répétition, studio danse, 1000m2 salles exposition, 1 salle de projection, bibliothèque

 

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Les objectifs de la residences
Ce projet de résidences croisées s’inscrit par le choix d’artistes dont les travaux résultent d’expériences partagées ou d’un processus qui engage le spectateur dans une interaction : Otobong Nkanga par le biais de performance ou de film. Que ce soit des personnes vivant ou pas en Rdc, les artistes sont choisis pour leur capacité à analyser leur époque dans la façon dont on peut questionner les formes de sens et d’images au sein de nos vies contemporaines.Je pense tout particulièrement à Seamus Farrell pour la manière dont il avait par exemple mis en valeur la dimension ‘amateurs’ de reproduction d’une action de ‘lancé de pierres’ et à Fabien Verschaere pour sa façon de dépeindre les ‘nœuds’ humains.

On se pose aujourd’hui autant la question de l’ Africanité que celle de l’hybridité de nos cultures. Faute de travailler cet enrichissement, le patrimoine est converti comme le souligne très justement Toma Muteba Luntumbe ;‘en un des instruments majeurs de la société du spectacle. Le danger est grand que les musées ethnographiques ne se convertissent pas en temples du consumérisme culturel, poursuivant un but précis : déculpabiliser la consommation de l’autre, voire banaliser à travers des items, des arte facts présents in vitro’’.

LES OBJECTIFS DE LA RESIDENCE

– Présentation des travaux des 4 artistes réalisés sur place dans les salles de la Halle de la Gombé durant leur mini-résidence de 20 jours. Durant le séjour, il est demandé d’envisager leur travail en venant seulement avec les outils nécessaires à une présentation documentée visuellement de leurs travaux afin de parler chacun de ce qu’ils font aux élèves et professeurs de l’Ecole des Beaux-Arts de Kinshasa.

– Ce même type de présentation se fera à Nantes, dans l’Atelier Le Bras pour les 3 artistes retenus vivant ou étant liés à la RDC.

– La table ronde à Kinshasa comme à Nantes devra envisager de multiplier les points de vue de chacun, de parler de ses propres expériences. Ce n’est pas en termes de comparaison que ces échanges sont souhaités. Il ne s’agit pas de faire une lecture de l’art occidental versus un art africain. L’idée est celle d’amener une prise de conscience des mondialisations. ’Nous faisant prendre conscience d’une possible pluralité de l’expérience du temps et de l’histoire, d’une conception plurielle et non positiviste de l’homme et de la civilisation’,comme le souligne Toma Muteba Luntumbe invite à participer à ce projet.

– L’édition d’une vidéo qui retrace les deux phases du projet a été édité par l’association et peut être sollicité sur demande.

– Offrir les conditions de collaborations et de réciprocités aux candidats: mise en relation avec le réseau artistique et réalisation d’un travail qui pourrait autant prendre la forme d’un petit film, d’une performance. Un siteInternet regroupera astucieusement au fil de la résidence les expériences,i nterrogations qui surgiront de ces rencontres et pourra être un excellent outil de diffusion sur le site de l’association CHOOSEONE.ORG.

Quatre artistes à Kinshasa ont travaillé en collaboration avec des étudiants de l’Ecole des Beaux Arts de Kinshasa et quatre de Kinshasa ouoriginaire de la République du Congo sont venus à Nantes.

Les artistes qui sont venus à Kinshasa :

Otobong-Nkanga (née au Nigéria en 74, travaille actuellement à Paris et à Anvers), Fabien Verschaere (né en France en 75, travaille à Paris), Seamus Farrell (né Angleterre en 65, travaille à Paris) et Shen Yuan (née en 62en Chine, travaille à Paris) qui se rendront à Kinshasa.

& ceux qui se sont rendu à Nantes :

Deux élèves de l’Ecole des Beaux-Arts de Kinshasa, Poupie Onoya (née en1978, à Kinshasa) et Moridja Kitenge (né en 1980, à kinshasa), ainsi que Kakudji (né en 1978, enRépublique Démocratique du Congo, vit à Paris), Toma Muteba Luntumbue (né à Kinshasa en 63, vit à Bruxelles)

Cette proposition a été coordonnée par Cécile Bourne-Farrell, organisatrice d’exposition pour CHOOSEONE, association loi 1901 basée à Paris, porteuse du projet.

Ce projet ne pourrait voir le jour sans le concours actif de leurs participants, de ceux qui ont su les accueillir et diffuser leur travail :

L’Afaa, association française d’action artistique Halle de la Gombé, Kinshasa La Mairie de NantesLes Ecoles des Beaux-Arts de Kinshasa et de Nantes Les Archives Municipales deNantes La Fondation Prince Claus de La Haye pour la culture et le développement & les différentes communautés Kinoises et Nantaises, privées et publiques.

‘La Halle de la Gombé’ est un lieu de rencontre dans les domaines culturels et artistiques les plus divers possible, sachant qu’il s’agit de revivifier unterreau culturel tout à fait passionnant mais dont la situation économique et politique a malheureusement atténué la capacité de confrontation.

Le lieu d’accueil spécialement aménagé pour recevoir des artistes existe à deux pas de la Halle. Il est actuellement en rénovation et devrait êtreopérationnel au printemps 2002.

La Halle de la Gombé ;

Dirigée à l’époque par Jean Michel Champault
Promotion de l’autre face du Congo(travail en relation directe avec les acteurs locaux et congolais vivant à l’étranger)
L’Europe en partage (conforter et développer les liens avec l’Europe, ex.Résidences d’artistes)
Chantiers prioritaires (toutes disciplines culturelles)
La Halle hors les murs (inscription du Centre en contact direct avec Ecoles supérieures, certaines productions appelées à circuler dans la ville)
Pole information/ outil Internet (café Internet géré par les Kinois)
Mise à disposition 2 plateaux théâtre équipés, salles de répétition, studio danse, 1000m2 salles exposition, 1 salle de projection, bibliothèque

 

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