This is Now, 1&2

March 13, 2008
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This now 1 & 2, Joburg andRabat

For the first Johannesburg Contemporary Art Fair 2008, Cécile Bourne-Farrell, independent curator based in Paris is invited byL’appartement22 to select artists according to their specific relationships with Africa. The exhibited works are connecting and tackling issues constitutive of our daily relations & contradictions with this huge continent. Some of the presented works belong to the catalogue (#) of L’appartement22, which have already being produced at the occasion of exhibitions, others are subject of future projects for this Morocan-based structure.

Anne Durez, Goddy Leye, José Luis Tirado, Katia Kameli, Seamus Farrell, Waheeda Mallulah, Hani Rashed, Younès Rahmoun, José Luis Tirado and Younes Rahmoun

This is now 1 March 13-16th.2008, www.joburgartfair.co.za February 19-March 15th.2009, www.appartement22.com

L’appartement22 is an independent space for contemporary art which organises exhibitions and events. The space was founded by Abdellah Karroum inRabat in 2002. Most of L’appartement22’s projects are conceived specifically for the space, namely in the context of artists’ residencies that have been continuously developed since 2004. After 5 years of existence, L’appartement22has opened itself to new propositions and functions collectively and cooperatively, engaging with international curators and artists. At the occasion of Johannesburg Art Fair, L’appartement22 will also interact in realtime with its radio www.radioapartment22.com
For nearly two decades now, emerging artists, like Pascal Marthine-Tayou, Barthélémy Toguo, musicians, choreographers such as Faustin Linyekula, critics and cultural actors as well as institutions are actively engaging themselves beside their contemporaries to create links that favor exchanges between different actors in the African continent and the rest of the world. Today, these initiatives are complex, spread or remain invisible. These situations often ambition to structure long term relationships between African countries to share a certain know-how in a world each time more globalized. It seems therefore appropriate to restore a certain reading, as partial as it may be, to speak about the richness and diversity of these attemtps by showing a series of works accomplished today, for the first Art Fair of Johannesburg where L’appartement22 has been invited to participate.
Five Years ago I organized a project between the fine arts school of Kinshasa and the one of Nantes 1. This experience was the fruit of an attempt to create different ways of relating to contemporary art made or conceived in Africa and how to reverse the situation with one of its ex-colonialist, France, the country where I am based. As I highlighted in an article published on www.synesthesie.com 2, it is complex and one of the main point concerns economic and political inequities. Artists like Sue Williamson and modest institutions likeL’appartement22 or Doualart in Cameroon for exemple, are creating admirable artistic projects to build up connections between different continents. The reason of those astonishing results comes from the content of the projects themselves, their capacity of transmission which offer a multitude of interpretations placing the viewer beyond local situation3. This is now 1 is therefore pursuing the same goal by pointing fundamental questions, addressing the place of people in society or on the environment, while simultaneously attempting to tell stories, making us laugh or using poetic languages to speak about the global world we are living in.
Beyond the communication differences of this huge continent, men and women are traveling for different motives, be it for surviving, love or business. My proposal aims to link different territories like Marocoo and South Africa which, for some peripherical reasons never really met… This is now 1 wants togo beyond cultural consensus and is concerned by common notions like the one’s of hospitality, universal notions of transmission and know-how, through small and big moments of daily life. Links are created or dismantled, what matters is the quality of the relationships involved and how it leaves some space for negociation wherever the viewer comes from. This is now 1 brings out one’s fullcapacity in deploying an enormous amount of energy that make happen situations whereby relationships generate desire for exchange, rather than eagerness.
Some of the twelve presented artists are living in Bahrain, Cameroon, Egypt, Marocoo, South Africa, while others in the rest of the world. These emerging contemporary visual artists have been chosen for bringing a large picture through small gestures, by showing the result of a collaboration which is quite uncommon. It is no longer about taking and displacing the exoticism of theAfrican continent but about giving humane dimensions, which can allow a certain relativity, imagination and projection of oneself in the future.
Cécile Bourne-Farrell

↑ 1

Rondpoint was organized in  2002 by chooseone and gave the possibility to built long term relationships  with the Fine Arts Schools of Kinshasa (RDC) and Strasbourg, next one is  Bamako, etc..www.chooseone.org/indexnk.html

↑ 2

http://mobilites.synesthesie.com

↑ 3

www.multipistes.org

 

 

Sorry, this entry is only available in French.

 

Depuis une dizaine d’années, des artistes contemporains, Pascal Marthine-Tayou, Barthélémy Toguo, des musiciens, des chorégraphes comme Faustin Linyekula, des structures culturelles s’engagent activement auprès de leurs contemporains pour créer des liens qui favorisent l’échange entre les différents acteurs du continentAfricain en relation avec le reste du monde. Ces initiatives sont complexes car souvent il s’agit de projets qui essayent de structurer des rapports entre des pays africains en mettant en place des possibilités d’échange de savoir-faire, alors que les acteurs principaux, les artistes peuvent difficilement voyager.Il nous semble donc juste de restituer une certaine lecture aussi partielle qu’elle puisse être pour rendre compte de la richesse et diversité par un choix d’oeuvres réalisé aujourd’hui comme le titre l’indique pour cette présentation à la première foire de Johannesburg où L’appartement22 est invité à participer.

Anne Durez, Arts Orienté Objets, Goddy Leye, José Luis Tirado, Katia Kameli, Seamus Farrell,  Waheeda Mallulah, Hani Rashed, YounèsRahmoun and James Webb

Du 13 au 16 mars, 2008
www.joburgartfair.co.za

This is Now , 1 & 2
Au-delà des différences de communication et de pays qu’ils traversent, hommes et femmes se déplacent pour des motivations les plus distinctes. C’est dans ces moments d’itinérances, mais aussi dans la notion d’hospitalité que s’échangent des histoires mais aussi la vie de tous les jours, celle de grands et petits moments. Des liens se créent ou se défont. C’est bien aussi chacun à sa mesure et en déployant le plus souvent une énergie gigantesque, qu’il est possible de créer et faire en sorte que ces relations engendrent non pas l’avidité, mais uncertain désir d’échange. Les artistes contemporains et les oeuvres montrées ici en sont les traces. Souvent les initiatives de ces artistes essayent de mettre en place des ponts, des liens avec leurs pays voisins ou dans leur pratique de savoir-faire en faisant en sorte que des situations d’autonomie de fonctionnement prennent place. Il ne s’agit pas de déplacer la dimension exotique du continent mais de lui donner les moyens humains et parfois structurel de se rendre plus autonome. La diversité des propositions et des regards que chacun portera sur les œuvres portera ensemble une multitude d’interprétations qui sont là non pas pour faire un constat, mais plutôt générer le désirs d’autres rencontres et expériences des oeuvres.
Anne Durez a réalisé plusieurs projets au Cameroun en relation avec le théâtre et aujourd’hui dans le petit film intitulé ‘Donnant’, elle a essayé d’ouvrir le plus possible une lecture poétique sur notre relation au temps et aux espaces géographiques. Otobong Nkanga à l’occasion d’un atelier avec de jeunes étudiants à Kinshasa à l’occasion de la résidence RondPoint entre l’Ecole des beaux-arts Kinshasa et de Nantes 1 et poursuit un travail autant photographique que de performances autour de questions d’interprétation de lieux. Art Orienté Objet ont récemment réalisé un film intitulé « Léo et Bos » qui parle au premier degré de la fuite des animaux sauvages et renvoie en quelque sorte de façon métaphorique au déplacement de populations. Seamus Farrell a réalisé ces deux dernières années des ateliers dans plusieurs écoles au Maroc pour montrer comment ‘recycler ‘ certains matériaux du quotidien, comme le verre ou des miroirs. Katia Kaméli a mis en place un dispositif pour que des élèves prennent en main leur film, leur histoire au sein d’une école à Alger. Goddy Leye, avec un groupe d’artiste locaux a décidé d’aller jusqu’à la biennale de Dakar avec les moyens du bord.Au cours de cette itinérance l’échange des expériences communes bienq u’impossible d’être restitué, nous renvoie à certaines réalités implacables dans une petite vidéo qui sera présentée en boucle. Waheeda Mallulah qui est une artiste de Bahrain, parle de la place des femmes dans la société et de leur quête de Dieu tandis qu’Hany Rashed dans ses peintures parlent de la violence du quotidien. Younès Rahmoun, dont on a vu plusieurs présentations à Paris récemment, a lui décidé de restituer à son village un espace privé ouvert à tous, avec son projet Ghorfa2. Ici il sera question pour l’artiste d’intervenir directement durant la foire et de présenter ’Wahid’ une édition réalisée par L’appartement22. Le documentaire-fiction Paralelo 36 de José Luis Tirado quant à lui a été aussi sollicité pour montrer un de ses films qui parle des questions inhérentes à l’immigration clandestine et au drame qu’il génère aujourd’hui encore dans tous les détroits, et tout particulièrement celui deGibraltar.
Comme je l’avais déjà souligné dans un texte publié sur www.synesthesie.com 3autour du travail d’artistes comme Sue Williamson, qui questionne et dénonce les inégalités économiques et politiques en Afrique, certains artistes comme elle et de modestes structures comme celle de L’appartement22 s’attellent à faire des projets artistiques admirables avec « les moyens du bord » pour poser des questions fondamentales autour de la place des personnes dans la société, sur l’immigration ou l’environnement tout en essayant aussi de raconter des histoires, de diffuser du son, de parler du monde dans lequel on vit, comme le fait James Webb4Biennale de Lyon, 2007 , par exemple dans son désir de transmettre des réalités qui vont au-delà de la parole, mais dont la radio de l’appartement22sera aussi présentée sera un outil précieux de diffusion durant la foire.
L’appartement22 a été invité par le Joburg Art Fair et a bénéficié du concours de Cultures France et de la AMC/Asociación para la Mediación Cultural, provincede Cadix.
Cécile Bourne-Farrell, curator

↑ 1

Un projet d’échange initié  et organisé en 2002 par l’association Chooseone qui a permit la mise en  relation de l’Ecole de Beaux-Arts de Kinshasa avec d’ autre s école en France

↑ 2

Projet http://www.multipistes.org/

↑ 3

http://mobilites.synesthesie.com/

↑ 4

Biennale de Lyon, 2007

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