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Zineb Sedira: La mémoire est mon fantôme à moi

Zineb Sedira: La mémoire est mon fantôme à moi

Zineb Sedira: La mémoire est mon fantôme à moi

Dans le cadre de la nouvelle édition de Arts Cabinet autour des migrations, je conduis une série d’entretiens avec des artistes autour du sucre comme vecteur commun autour de l’Histoire de l’esclavagisme et de ses rapports contemporains. Nombreux sont les artistes contemporains qui ont traité ce sujet contingent à l’esclavagisme, à l’environnement et à ses enjeux économiques d’hier et d’aujourd’hui encore.

https://www.artscabinet.org/contributors/cecile-bourne-farrell

Cécile Bourne-Farrell interviewed Zineb Sedira, on 27 November 2019, at the Artist’s studio, in Brixton, London. Translation available here.

Entretien entre Cécile Bourne-Farrell et Zineb Sedira, réalisé le jeudi 27 novembre 2019 dans l’atelier de l’artiste, à Brixton, Londres.

Née à Paris, Zineb Sedira vit à Londres et travaille entre Alger, Paris et Londres. Son travail se concentre sur les évolutions sociales et politiques dans les sociétés modernes et les questions de déplacement et de mémoire dans l’histoire contemporaine. Soulignant son intérêt particulier pour les archives et pour la collecte, l’enregistrement et la transmission d’histoires, son travail a souvent été identifié avec des questions post-coloniales et en particulier avec son histoire familiale.

Zineb Sedira est sélectionnée pour représenter la France à la 59e Biennale de Venise en 2021. Son travail a été présenté dans plusieurs expositions personnelles au Jeu de Paume (Paris, 2019), à l’IVAM-Institut Valencià d’Art Modern (Espagne, 2019), au Beirut Art Centre (Liban, 2018), la Sharjah Art Foundation Art Spaces (EAU, 2018), l’Art On the Underground (Londres, 2016), le Blaffer Art Museum (Houston, 2013), la Charles H. Scott Gallery (Vancouver , 2013), le Prefix ‑ Institute of Contemporary Art (Toronto, 2010), le [mac] musée d’Art contemporain de Marseille (2010), le Palais de Tokyo (Paris, 2010), la Kunsthalle Nikolaj (Copenhague, 2010) , le BildMuseets (Suède, 2010), le Pori Art Museum (Finlande, 2009), le New Art Exchange (Nottingham, 2009), le Wapping Project (Londres, 2008) et à la Photographer’s Gallery (Londres, 2006).

Dans le cadre de la nouvelle édition de Arts Cabinet autour des migrations, je conduis une série d’entretiens avec des artistes autour du sucre comme vecteur commun autour de l’Histoire de l’esclavagisme et de ses rapports contemporains. Nombreux sont les artistes contemporains qui ont traité ce sujet contingent à l’esclavagisme, à l’environnement et à ses enjeux économiques d’hier et d’aujourd’hui encore.

L’exposition personnelle de Zineb Sedira « L’Espace d’un Instant »[1] au Jeu de Paume à Paris est une magnifique mise en perspective de notre époque d’émergence dont certaines œuvres présentées entrent en résonance avec ce sujet qui me tient à cœur, le sucre. Zineb Sedira porte un regard unique sur cette denrée qui a enrichit[2] bien des générations au profit d’autres quelques soient les géographies et traces que portent en eux ces grains de canne qui parlent aussi de la couleur de la peau. Le sucre c’est aussi des grains, comme le sable. Les Touareg qui ont tellement de difficulté à défendre leur place et la reconnaissance de leur culture, disent que « le sable est la représentation de la mémoire », parlons-en.

https://www.artscabinet.org/index/zineb-sedira-la-memoire-est-mon-fantome-a-moi

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